Question 1 : Qu’en est-il de la pollution environnante reliée à la fumée toxique qui jadis nécessitait une nouvelle peinture sur les voitures aux 2 ans? Le même problème existe en ce moment avec la cimenterie de Port-Daniel (des dépôts / résidus se déposent sur la peinture des voitures. Imaginez nos poumons, notre peau, etc.). Est-ce que les dommages environnementaux ont été évalués?
Réponse 1 : Il n’y aura pas de fonderie sur place, donc aucune émanation de fumée sulfureuse. L’évaluation environnementale de la mine potentielle sera faite lors des études d’impact environnemental.
Question 2 : De quelle façon prévoit-on diminuer les impacts sur la tranquillité de vie des citoyens :
- Au niveau du bruit;
- Au niveau des vibrations;
- Au niveau de la poussière et la qualité de l’air;
- Au niveau de la circulation routière (camion lourd notamment) et de la vitesse de ceux-ci.
Réponse 2 : Tous les points ci-haut seront évalués lors des études d’impact environnemental et les mesures d’atténuation appropriées seront mises en place.
Question 3 : Quels sont les réels engagements d’Osisko par rapport au respect des normes environnementales et de quelle façon peut-on s’assurer que ces engagements seront respectés? (Osisko n’en est pas à sa première offense en termes de respect des normes environnementales et a même déjà été mis à l’amende plusieurs fois. Il y a des enjeux importants concernant la santé et la qualité de vie des citoyens de Murdochville).
Réponse 3 : La compagnie doit respecter les normes selon la loi et travaillera en concert avec le ministère de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MELCC) pour faire un suivi environnemental continu. S’il émet des infractions, ce qui est toujours possible même dans les opérations les plus rigoureuses, les correctifs nécessaires seront rapidement implantés.
Question 4 : Que feront-ils concernant les sols partiellement décontaminés ?
Réponse 4 : S’il existe encore des sols contaminés à Murdochville, cela demeure la responsabilité de Glencore.
Question 5 : Quel impact la clause de servitude de la mine (servitude d’exploitation et d’exploration minières en faveur de Noranda Inc. (dont GLENCORE est présentement aux droits)) aura sur nos terrains (passages, expropriations, etc.)?
Réponse 5 : Aucune maison ne sera expropriée et la machinerie lourde ainsi que les camions ne passeront pas dans les zones résidentielles.
Création d’environ 700 emplois annoncée
Question 6 : Comment allez-vous loger les employés? Nous vivons déjà une crise du logement à Murdochville et dans les villes avoisinantes.
Réponse 6 : Le nombre d’emplois n’a pas été déterminé puisque le projet est embryonnaire – le chiffre de 700 est un potentiel d’emploi. La Compagnie est au stade de forages et d’évaluation, et si elle procède avec la mise en valeur du projet, ceci déterminera l’envergure du projet et le nombre d’emploi. Donc il est présentement trop tôt pour déterminer le nombre d’emploi, mais éventuellement le « fly in – fly out » et la construction de maisons neuves devront être envisagés.
Question 7 : Les réseaux d’aqueduc et d’égout, incluant la station d’épuration des eaux usées, sont désuets et demandent un investissement de 20 millions $. Comment va-t-on réussir à augmenter la capacité de 700 personnes?
Réponse 7 : Le système d’aqueduc et l’usine d’épuration doivent de toute évidence être réparés et modernisés. Normalement ce genre de projet d’infrastructure est financé par le promoteur en concert avec les trois paliers de gouvernements.
- Précisions de la municipalité : La planification de la réfection des réseaux d’aqueduc et d’égout est actuellement pris en charge par la Ville. Son financement pourra provenir de différentes sources (subventions gouvernementales, règlements d’emprunts, contributions des entreprises, etc.).
Impacts sur les activités de plein air
Question 8 : Avec le tourisme hivernal pour le ski hors-piste, qu’adviendra-t-il des touristes si tous les logements sont occupés en hiver? (Parce que comme nous le savons, c’est le tourisme qui fait vivre la Ville depuis quelques années, et cela pour le restant de nos vies. La mine quand il n’y aura plus de profit à faire, elle partira comme elle l’a déjà fait.)
Réponse 8 : Osisko travaillera en concert avec les responsables de l’industrie touristique pour assurer l’essor du tourisme pendant la durée de vie de la mine. Cependant la compagnie ne pourra pas être responsable de cette industrie suite à la fermeture de la mine.
Question 9 : Concernant l’exploitation éventuelle du mont Porphyre, ceci incluant le forage d’exploration, comment allez-vous garantir la protection de notre source d’eau potable? Quelles mesures allez-vous mettre en place afin d’assurer aux citoyens que leur source d’eau potable et que la nappe phréatique demeureront saines?
Réponse 9 : Les lois provinciales (et parfois municipales) protègent déjà les sources d’eau potable des municipalités. Il n’y aura pas d’exploitation au Mont Porphyre, et, selon nos connaissances, plus de cinquante ans de forages en région ont eu aucun impact sur les sources d’eau potable de la ville.
Question 10 : Nous savons que les solages des maisons sont pour la plupart craqués, suite au dynamitage qu’il y a eu lors de la dernière exploitation minière, sachant que plusieurs d’entre nous avons réparé celles-ci ou tâchons de le faire. Quel est votre plan par rapport à cette problématique et comment comptez-vous régler l’éventuel problème de nouvelles fissures sur nos solages?
Réponse 10 : On doit présumer que la plupart des fissures ont été créées lors des dynamitages souterrains durant l’exploitation des gisements situés directement sous la ville. Aucune exploitation de cette nature n’est envisagée dans le futur. Les sautages dans la future fosse seront atténués, mais il est présentement impossible d’établir si cela aura un impact sur les fissures existantes dans les solages.
Question 11 : Qu’en est-il des montagnes environnantes où nous pratiquons le ski hors-piste, le vélo de montagne et la randonnée pédestre. Est-ce que l’accessibilité et la sécurité d’accès de celles-ci seront maintenues ?
Réponse 11 : Cela dépend de l’emplacement des pistes et de quelle montagne, mais la réponse requiert une étude socio-économique. Si certaines pistes sont condamnées, la compagnie devra assurée le financement et la mise en place de nouvelles pistes comme mesure compensatoire.
Question 12 : Vous (Osisko) pensez pouvoir exploiter le minerai pour environ combien d’années ?
Réponse 12 : La réponse requiert, au minimum, une étude économique préliminaire que nous espérons produire d’ici un an.
Question 13 : Est-ce que le projet fera l’objet d’un BAPE (Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement)?
Réponse 13 : Oui.
Question 14 : Comment fait-on pour que les erreurs du passé ne se répètent pas afin de protéger les générations actuelles et futures de Murdochville:
- Que va-t-il se passer quand la mine va refermer ses portes dans quelques années?
- Est-ce qu’on va s’assurer que les infrastructures que la compagnie minière va mettre en place seront fait dans une optique de durabilité même si elle ne prévoit pas rester longtemps, par exemple pour les logements et les commerces à construire?
- Est-ce qu’un fonds de prévoyance sera mis en place dès le commencement des opérations de la mine, pour prévoir l’éventualité de leur départ?
Réponse 14 : Il est beaucoup trop tôt pour répondre à ces questions. Les études socio-économiques et de faisabilités doivent être complétées en premier lieu.
Question 15 : Quelle sera la contribution de la compagnie minière aux finances municipales?
Réponse 15 : À déterminer.
Questions qui vont nécessiter une étude socio-économique complète afin d’obtenir une réponse de la part de la compagnie minière
- De quelle façon peut-on assurer une cohabitation entre l’industrie minière et touristique.
- Quelles seront les retombées économiques réelles pour les habitants ?
- Depuis la fermeture de la mine, les nouveaux arrivants s’y installent pour la tranquillité, la nature, la communauté, les jardins communautaires, le projet de ville nourricière. Comment la mine compte soutenir cet élan, comment compte-elle contribuer?
- Quel est le pourcentage d’employés de la région comptez-vous engager?